Qui suis-je ?

Je m’appelle Dimitri Elledge, je suis un passionné qui adore apprendre et transmettre.

En quelques mots...

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Dimitri Elledge. Je suis créateur de contenu passionné par le travail du bois. Mon objectif avec ce site est que l’on progresse tous ensemble, quel que soit votre niveau de départ, dans une passion qui nous est commune.

Vous souhaitez progresser dans le domaine du bois, du bricolage et apprendre à fabriquer vos propres meubles ? Alors vous êtes au bon endroit !

Vous l’imaginez bien, étant un gamin de 14 ans qui s’est lancé dans le bricolage sans connaissances particulières, j’ai fait bien des erreurs et j’ai perdu beaucoup de temps. Pas de regret, cela a été mon apprentissage. Mon objectif est de vous faire économiser du temps et de l’argent pour ne pas que vous fassiez les mêmes erreurs que moi. C’est donc pour ça que je me suis engagé à partager avec vous l’ensemble de mes conseils, techniques et projets en bois.

Après mes études générales j’ai pu me former chez les Compagnons du Devoir afin de passer le diplôme de charpentier. Cela m’a apporté encore plus de rigueur et de connaissances que je souhaite vous transmettre à mon tour.

Je considère qu’on peut tous dans ce monde apporter quelque chose à son prochain, et que l’on peut tous apprendre des uns des autres. Que vous soyez débutant ou expert, je vous propose de progresser chacun à notre rythme, mais tous vers un objectif commun: devenir meilleur dans un domaine qui nous passionne.

Aujourd’hui, ma façon de transmettre passe beaucoup par la vidéo avec ma
chaine YouTube (vous êtes plus de 120 000 à me suivre), mon compte Instagram et également ma Newsletter (plus de 12 000 lecteurs) où je vous partage des bons plans exclusifs.

Vous êtes nombreux à me demander sur mes réseaux sociaux quel est mon parcours et mon histoire personnelle. Puisque c’est très rare que je parle de ma vie privée en vidéo, j’ai pris la décision de retracer ci-dessous mon histoire et mon parcours. 

VERSION LONGUE

Pour ceux qui veulent aller plus loin...

J’ai écrit cette page pour répondre à la demande de certains d’entre vous qui souhaitent en apprendre davantage sur mon parcours.

NAISSANCE ET PROBLÈMES DE SANTÉ

Je suis né à Tokyo en Février 1999, d’un père américain et d’une mère française.

Je suis arrivé au monde avec un gros problème de santé : une atrésie de l’œsophage. C’est une malformation qui ne permet ni aux aliments ni à la salive d’atteindre correctement l’estomac, ce qui engage le pronostic vital.

J’ai donc eu ma première opération à 8 heures de vie. Cette opération, bien qu’elle m’ait sauvée, a engendré beaucoup de problèmes. Je suis resté mes 3 premiers mois dans un hôpital à Tokyo. Mon état s’aggravant et les docteurs japonais ne savant pas comment me prendre en charge, je suis rapatrié en France pour être opéré dans l’hôpital de Necker à Paris, spécialisé en pédiatrie.

Pour faire une longue histoire courte, je suis resté les premières années de ma vie à l’hôpital, en étant nourri par “gastrostomie” jusqu’à l’âge de mes 3 ans. En d’autres termes, j’avais une sorte de boitier fixé à mon ventre qui permettait de me “nourrir” par une sonde reliée directement à l’estomac sans qu’aucun aliment ne passe par ma bouche.

PS : Vous comprenez maintenant pourquoi je mange autant ! J’ai 3 ans de nourriture à rattraper 😉

En bref, les 5 premières années de vie ont été marquées par de multiples opérations (mon problème d’origine ayant engendré d’autres problématiques). Merci à mes parents qui ont su tout gérer sans compromettre l’éducation de mes 2 grands frères et merci aux médecins qui ont fait un formidable boulot. 

ENFANCE MONTAGNARDE

Mon état de santé a commencé à s’améliorer à l’âge de mes 5 ans, lors de mon entrée au CP. Après mon rapatriement de Tokyo vers Paris, les médecins ont envoyé ma famille et moi même vivre à la montagne puisque mes poumons avaient besoin d’air pur. J’ai donc vécu jusqu’à mes 7 ans dans un petit village formidable de Haute-Savoie : Les Carroz d’Arâches.

Ces quelques années vécues à la montagne ont contribué à faire grandir mon amour pour la nature, et ma passion pour certaines pratiques comme le trekking et les randonnées. 

A l’âge de mes 7 ans, pour des raisons professionnelles, mon père est expatrié à Tokyo. Toute la famille suit. Terminé la montagne. Terminé le silence et la nature si paisible. Terminé les cabanes.

TOKYO

Nous voilà arrivés à Tokyo. Cette ville avait beau être ma ville de naissance, je n’en avais strictement aucun souvenir. 

En l’espace de quelques mois, et contre toute attente, je tombe amoureux de la ville. Très différente des paysages de montagnes, mais tout aussi impressionnante à sa manière : ses grattes-ciels rasant les nuages, ses rues fourmillantes de personnes, sa nourriture délicieuse. Et puis par-dessus tout, la gentillesse et le respect des japonais. Le seul pays au monde où je peux laisser mon portefeuille dans le métro, et être certain de le récupérer le lendemain.

J’ai passé 4 ans à Tokyo. J’ai pu découvrir une culture très éloignée de la nôtre qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Cela ne m’empêchait pas de savourer les montagnes lorsque je revenais en France l’été pour retrouver la famille, mon village d’enfance, et refaire le plein de nature.

SÉISME ET ACCIDENT NUCLÉAIRE (Fukushima)

En 2011, alors que nous vivions encore à Tokyo, le vendredi 11 mars a été marqué par un triste épisode : un tremblement de terre d’une magnitude de 9.1 a secoué une grande partie du pays. Malgré notre éloignement de 300 km de l’épicentre, les secousses étaient intenses, avec des arbres tombant et des bâtiments tremblants menaçants. Ce qui m’a le plus marqué, c’est le calme et la discipline des Japonais, évacuant les immeubles ordonnément sans panique.

Bien que le séisme ait fait peu de victimes, la véritable catastrophe fut le tsunami et l’accident nucléaire de Fukushima. Le tsunami a causé plus de 90% des décès et disparitions. Suite à cet accident, de nombreux étrangers ont quitté le pays. Après une nuit passée dans le gymnase de mon école faute de transport, nous avons fui avec ma famille vers le Sud du Japon, puis pris un avion pour la Chine après un court séjour en France.

CHINE

A la suite de l’explosion de la centrale nucléaire, nous ne pouvions pas retourner au Japon. L’école française ne fonctionnait qu’à moitié, et les offres de travail aussi. Nous sommes donc allés vivre en Chine, à Shanghai, pour le travail de mon père. 

J’ai ainsi intégré une classe de 6e alors qu’il me restait seulement quelques mois de cours avant de terminer l’année. Je ne rentrerai pas en détail sur mes 4 années vécues à Shanghai. Tout comme mes années à Tokyo, elles m’ont apporté énormément de choses positives et elles m’ont permis de découvrir un autre pays asiatique. La Chine, contrairement à ce qu’une bonne partie des français pensent, est très différente du Japon. J’ai eu la chance de rencontrer en Chine des personnes et des amis formidables qui me sont encore très proches, et qui le resteront toute ma vie. 

Preuve en est, des années plus tard nous repartons en trek avec certains des vieux copains du collège sur le GR5, le GR34 ou encore le massif de la Chartreuse.

Vue sur le Bund
Lorsque j’avais remporté la course de mon collège. L’époque où le sport était ma priorité absolue !

CRÉATION DE MA CHAINE YOUTUBE

Je dois la création de ma chaîne YouTube à un de mes frères qui avait une chaine Youtube dans le domaine des jeux vidéos. Je trouvais cela cool à l’époque de faire des vidéos, et j’ai décidé pour rigoler d’en ouvrir une également pour partager mes passions, sans aucun réel objectif ni projet. Pour les intimes qui me suivent depuis mes débuts, vous vous souviendrez du premier nom de ma chaine “Survie, Bois et Bushcraft”.

La première vidéo que j’ai publiée est un tutoriel pour fabriquer une maison pour les oiseaux. Cette vidéo a été publiée le 7 octobre 2013. J’avais 14 ans. La vidéo a été filmée dans notre petit garage à Shanghai, avec le téléphone de mon père que j’avais piqué pour filmer et ensuite faire mon montage sur Imovie. J’ai toujours souhaité laisser public (https://youtu.be/sYFBPZuM8wY) cette première vidéo car c’est l’origine de toute la suite de l’aventure. 

Je faisais beaucoup de sports dans différents clubs de mon lycée à l’époque et j’avais une vie de collégien bien occupée. Quelle fut ma surprise quand je me suis reconnecté sur YouTube (seulement plusieurs mois après cette première vidéo publiée) ! Certains d’entre vous avaient pris le temps de laisser des commentaires pour me remercier du tutoriel : quel plaisir de voir que cette vidéo avait pu aider ou inspirer des gens. C’est ce jour que j’ai compris la puissance des réseaux sociaux, même si j’étais encore à des années lumières d’imaginer la suite de l’aventure. 

RETOUR EN FRANCE

A la fin de mon année de troisième, mes deux grands frères ayant terminé leur baccalauréat, nous décidons de rentrer vivre en France avec mes parents, à Lyon.

J’ai intégré en seconde le Lycée des Chartreux, sur les pentes de la Croix Rousse. Un bon lycée au niveau de la rigueur et de l’éthique de travail, mais que je n’ai pas supporté sur le plan de l’humain. A défaut de ne pas partager les valeurs de l’administration, j’ai adoré mes camarades de classe et je me suis lié d’amitié avec des personnes pour qui j’ai beaucoup de respect.

 

J’ai intégré l’année suivante le lycée public d’Edouard Herriot à Lyon pour effectuer ma Première et ma Terminale. Un établissement, des professeurs et une administration qui m’ont bien mieux convenus. Étant donné que j’apprécie l’économie et la géo-politique, j’ai décidé de faire un baccalauréat ES (Économiques et Sociales).

Même si je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance aux notes, j’ai toujours relativement eu un bon dossier. Ma vision des choses était de travailler dans tous les domaines qui m’intéressaient. J’ai fait cela pour moi, et non pas pour les notes, pour lesquelles je n’ai que peu d’estime et qui je trouve prennent trop de place dans notre système éducatif, au même titre que les diplômes.

Mes années de Lycée ont été bien chargées. Quand je n’étais pas à l’école, j’étais occupé à filmer des vidéos pour la chaine YouTube, voir les amis, faire du sport et me former pour être secouriste à la Croix Rouge.

Je suis tout de même sorti avec une mention Très Bien au Bac, ce qui m’a permis de toucher la Bourse au mérite mise en place par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Concrètement, une somme de 500 euros qui m’a permis de faire quelques investissements afin d’améliorer mon équipement pour tourner mes vidéos et vous fournir un meilleur contenu sur YouTube 🙂

Voilà comment je révisais à l’époque
Croix-Rouge
Témoignage devant 3000 personnes lors de la Bourse Au Mérite 2018
Intervention à la RCF pour donner mon avis sur le système de l'apprentissage

POST-BAC

Dans la mesure où j’avais un bon dossier scolaire, mes professeurs en terminal m’ont conseillé d’intégrer une prépa. NIET. Je n’en avais pas du tout envie. Terminé d’être assis derrière un bureau.

Depuis mon plus jeune âge, je suis un passionné du travail du bois. J’ai toujours beaucoup bricolé et les premières vidéos que j’ai mises en ligne sur ma chaîne Youtube sont liées à ce domaine.  J’avais envie depuis quelques années de me former pour apprendre les bases en charpente. A la suite de mon Bac, j’ai sauté le pas et j’ai effectué un CAP Charpente à la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment de Lyon. J’ai pu me concentrer sur les matières pratiques et je n’ai pas eu besoin de repasser toutes les matières générales puisque j’avais déjà le bac en poche.

J’ai passé ce CAP en alternance, afin de pouvoir combiner théorie en cours et pratique à l’entreprise. Je trouve qu’il manque cruellement de pratique dans notre système éducatif. La théorie est très importante, mais si elle n’est pas suivi par de la pratique, alors elle n’a pour moi que peu d’intérêt. Je suis donc rentré directement dans le monde du travail à 18 ans. Mon salaire d’apprenti, certes pas bien grand, m’a tout de même permis de mettre un peu de côté pour le développement de ma chaîne YouTube.

J’ai également obtenu une mention Très Bien à l’examen de mon CAP, qui a d’ailleurs été selon moi plus difficile à obtenir que ma mention TB du Bac général. Bref, cela s’est bien dégoupillé, puisque la région (toujours Auvergne-Rhône-Alpes) a décidé d’ouvrir la Bourse au Mérite cette même année-là aux apprentis. J’ai donc pu toucher une deuxième fois une prime de 500 euros, non négligeable pour un môme comme moi 😉

J’ai d’ailleurs, à cette occasion là, été sélectionné avec 4 autres personnes par la région pour parler devant plus de 3000 personnes et témoigner sur mon année d’apprentissage. Ils m’ont sélectionné car j’avais un profil atypique qui a obtenu une mention TB a un CAP après avoir obtenu une mention TB au baccalauréat général. 

PS: Le lendemain, c’est la radio RCF qui m’a demandé de témoigner et donner mon avis sur l’apprentissage. Pour faire court, je trouve que l’apprentissage est une superbe manière de se former qui présente énormément de points positifs. Cette filière est bien trop sous-valorisée en France, et c’est bien dommage. Je recommande aujourd’hui aux jeunes de faire de l’apprentissage dans la mesure du possible, et d’allier théorie et pratique plutôt que d’avaler cours après cours en initial !

 

LANCEMENT (officiel) DE MON AUTO-ENTREPRISE

Durant mon année d’apprentissage chez les Compagnons, il y avait des cours de charpente tous les soirs de 20h à 22h (après la journée de travail en tant que salarié charpentier) et cours le Samedi car j’étais sur le Tour de France.

Malgré ce rythme assez soutenu, j’ai toujours voulu continuer de produire du contenu pour mes quelques abonnés de l’époque. Je me réveillais vers 5h30 du matin pour travailler 2 heures sur ma chaîne YouTube, avant d’attaquer ma deuxième vie de salarié.

A la fin de mon CAP, j’avais envie de me lancer à l’aventure à 100%, et faire quelque chose que j’ai toujours voulu faire : développer mon entreprise avec pour objectif de vivre de mes passions tout en apportant de la valeur aux gens. C’est donc ce que j’ai fait. Le 13 octobre 2018, j’ai officiellement ouvert ma micro-entreprise, à 19 ans.

J’ai utilisé différents moyens de monétiser mon activité pour ramener du pain sur la table à la fin du mois. Parmi celles-ci : la publicité sur mes vidéos YouTube, les partenariats avec des marques, la vente de formations en ligne, et finalement la vente de meubles en bois.

Je me suis mis beaucoup de pression pour faire en sorte que cela fonctionne. J’ai enchaîné des journées de 15h de travail pendant plusieurs mois, 7 jours sur 7.  Certains amis me demandaient pourquoi je me tuais à la tâche. Ma réponse était la suivante : « Je préfère travailler 80 heures pour moi dans un métier qui me passionne, plutôt que de travailler 35 heures pour quelqu’un d’autre dans un métier qui ne m’anime pas ».

Après quelques mois à développer mon auto-entreprise, je commençais à toucher mes premiers revenus, bien que très faible si je prends en compte mon taux horaire. En même temps est arrivé l’appel de l’immobilier…

Chantier à Avoriaz
Signature du bail de mon premier appartement rénové

L'APPEL DE L'IMMOBILIER #1

L’investissement immobilier me faisait de l’œil depuis l’âge de 16 ans. Après l’ouverture de mon auto-entreprise, j’avais enfin la possibilité d’organiser mes journées comme je le souhaitais (l’avantage d’être à son compte). J’étais décidé : j’allais investir dans un appartement que j’allais rénover puis mettre en location.

Mon rendez-vous à la banque m’a vite fait redescendre. J’ai compris que ça n’allait pas être aussi facile… Le verdict était clair : la banque ne me prêterait pas tant que je resterais auto-entrepreneur, avec les faibles revenus que j’avais et le peu d’ancienneté.

Je n’ai personne dans ma famille dans le domaine de l’immobilier. C’était quelque chose de nouveau pour moi. Mais je n’ai pas voulu accepter cette excuse. J’étais décidé à investir, donc il me fallait trouver des solutions. La solution : être en CDI.

Je me suis pointé dans les bureaux d’une entreprise de charpente de mon village. Après discussion avec le patron, il a accepté de me prendre en CDI (après une période d’essai en CDD). De mon côté, je me suis engagé à terminer un chantier sur lequel il avait besoin de main d’œuvre. S’en ait suivi plus de 6 mois de travail en tant que charpentier.

La charpente, c’est un métier exigeant. Surtout lorsqu’on travaille dans les régions alpines en altitude. Cette période n’a pas été tous les jours facile pour moi. Surtout pendant la période hivernale. Nous avions les pieds et les mains dans la neige toute la journée, pas évident pour quelqu’un comme moi avec une mauvaise circulation sanguine (j’ai le syndrome de Raynaud). Bref, pour parler vulgairement, j’ai pris cher.

Cette expérience m’a toutefois enseigné la persévérance, et a pu renforcer mon mental. Continuer à avancer pour atteindre mes objectifs, même dans des conditions difficiles.

Et puis, je n’avais pas perdu de vue mon auto-entreprise que je ne voulais pas délaisser pour autant. Le soir et le weekend, quand je n’étais pas avec ma chérie ou que je ne filmais pas de vidéos, j’enchainais les visites pour trouver le bien dans lequel je voulais investir. Je vous passe les détails. Le 3 Janvier 2020, j’ai pu signer chez le notaire l’acte authentique d’un petit appartement à rénover. Le CDI m’a permis d’obtenir un crédit sans apport. Comme quoi parfois, cela joue à pas grand chose.

Une fois la vente signée et le chantier terminé (pour respecter mon engagement envers mon employeur), j’ai arrêté mon travail en tant que salarié pour retourner à temps plein sur mon auto-entreprise et en même temps m’occuper des travaux pour rénover l’appartement tout juste acheté.

Il m’a fallu environ 2 mois pour faire l’ensemble des travaux de rénovation. Une expérience très enrichissante. J’ai pu toucher un peu à la plomberie et à l’électricité, deux domaines que je connaissais très mal.

J’avais pu filmer quelques vidéos de la rénovation, comme la fabrication d’un dressing de bon rapport qualité prix ou encore la fabrication d’un parement pour cacher l’arrière du réfrigérateur.

CONFINEMENT #1

Mon appartement était quasiment terminé. Pour ceux qui veulent voir des photos avant/après de l’appartement, vous en trouverez sur mon compte Instagram.

C’était le moment d’attaquer les visites pour trouver un locataire et mettre l’appartement en location. Après quelques visites, le locataire est trouvé. Mais la vie en a voulu autrement. La Covid19 prenait une ampleur importante sur le territoire français, et le gouvernement a décrété un confinement généralisé au 17 mars 2020. Nous avions convenu de signer le bail et l’état des lieux le 20 mars… La mise en location s’est annulée à 3 jours près.

Le logement est donc resté vide quelques mois, en attendant la fin du confinement. Ce n’est pas la fin du monde, j’avais un peu d’argent de côté via mon travail de charpentier pour rembourser mes mensualités bancaires.

Ce premier confinement a été marqué par le travail. A défaut de pouvoir sortir de chez moi, je pouvais avancer sur mes divers projets. Je me suis imposé un rythme assez intense et ce pendant toute la durée du confinement : réveil à 4h30 tous les matins, petit-déjeuner aux flocons d’avoines pour me requinquer, travail, séance de sport pour me défouler, travail, dodo.

J’avais d’ailleurs fabriqué avec du bois de récupération une mini salle de sport sur la terrasse de chez moi : Comment fabriquer une structure de sport polyvalente ? GYM EXTERIEUR SPÉCIALE CONFINEMENT !

J’ai travaillé pendant tout ce confinement sur la création d’une formation en ligne pour apprendre à créer des repas déshydratés. Pratique pour ceux qui font comme moi de la randonnée et qui veulent préparer leurs repas légers et nutritifs sans dépenser un bras.

L'APPEL DE L'IMMOBILIER #2

Le premier confinement se termine, je peux louer mon appartement rénové. L’expérience de ce premier achat m’a tellement plu que je m’intéresse de plus en plus au domaine de l’immobilier de sorte à reprendre des études pour faire un BTS PI (Professions Immobilières). 

J’avais l’envie à la fois d’être plus proches de mes copains Lyonnais et d’apprendre de nouvelles compétences qui me seront utiles. L’immobilier est tellement vaste et touche à de nombreux domaines intéressants : le bâtiment, l’architecture, la gestion, la finance, la comptabilité, la fiscalité, le relationnel. Je décide donc de refaire deux ans d’apprentissage dans une agence immobilière lyonnaise. 

A côté de mes études et mon travail en apprentissage, je continue de gérer mon auto-entreprise pendant mon temps libre. J’arrête la Croix Rouge à ce moment là et je m’engage en tant que pompier volontaire dans une caserne historique du centre-ville lyonnais. Deux années intenses où j’ai dû jongler entre plusieurs activités toutes intéressantes et stimulantes.

Je me suis aussi lié d’amitié pendant ces 2 ans d’études avec un Mathieu, un gars formidable. On se rejoint sur beaucoup de points dont la valeur travail très importante pour nous que l’on souhaite mettre au service de notre liberté et celle de nos proches. En plus d’être devenu mon associé sur la partie immobilière, c’est devenu un pote pour la vie avec qui je me régale à travailler !

D’UNE AUTO ENTREPRISE A UNE SOCIETE

Après l’obtention de mon BTS Immobilier en poche, j’avais de nouveau plus de temps à consacrer à mon auto-entreprise car j’avais terminé les études et mon travail de salarié alternant. Mon auto-entreprise commencait à se développer tout doucement (je n’avais jamais réellement arrêté de travailler dessus), et j’avais de nouvelles ambitions.

J’ai donc décidé de passer mon auto-entreprise en société et par la même occasion  m’associer avec Lucas, un pote de longue date qui partage la même passion pour la nature et l’audiovisuel. Lucas devait s’occuper de la partie audiovisuelle et je devais gérer le reste. Cela a été une période très enrichissante de travailler avec Lucas qui est quelqu’un de très compétent et passionné. Malheureusement, après un peu plus d’un an nous avons décidé d’arrêter notre association car il n’avait pas suffisamment de temps disponible dans la mesure où il avait un autre métier à côté. Je lui ai donc racheté ses parts ce qui fait qu’aujourd’hui je gère de nouveau tout seul ma chaine YouTube et tout ce qui tourne autour. 

Lucas restera un ami pour la vie que je respecte beaucoup et avec qui je vais faire encore de nombreuses aventures. Comme le Mont Buet dernièrement qui est un sommet dans les Alpes à 3096 mètres d’altitude, ou encore TandemTrip, une aventure en tandem où nous avons fait Paris-Lyon en autonomie !

TandemTrip avec Lucas

ACHAT CORPS DE FERME

Cela fait des années que j’ai un rêve : acheter un corps de ferme avec du terrain et tout ce qu’il faut pour avoir la possibilité d’être en autonomie. Et comme les rêves ne sont pas fait pour rester des rêves, j’ai décidé en 2023 de passer à l’action. J’ai trouvé en Corrèze une propriété qui correspondait à ce que je cherchais : une maison à rénover, deux granges pour créer l’atelier de mes rêves, plus de 28 000 mètres carrés de terrain et forêt, des arbres fruitiers, une source d’eau, une orientation sud…

Pour ceux qui veulent voir en image le corps de ferme et tout le projet que j’ai pour cette propriété, cliquez-ici pour voir la vidéo : https://youtu.be/lt-jzPwdffo 

Le 12 avril 2023, j’ai donc fait l’acquisition de ce corps de ferme.

MARKETING D’INFLUENCE

J’ai un pied dans le marketing d’influence depuis des années par le biais de ma chaine YouTube. En effet, depuis que ma chaine YouTube compte plusieurs dizaines de milliers d’abonnés, de nombreuses marques me contactent régulièrement en tant que créateur de contenu pour me proposer des collaborations.

Pour financer l’achat du corps de ferme, j’ai repris un travail de salarié pour gérer le marketing d’influence d’une entreprise avec qui j’étais déjà partenaire via ma chaine YouTube : Solar Brother. Une superbe boite gérée par des cofondateurs qui ont une magnifique mission de promouvoir la cuisson au solaire.

En parallèle, j’ai eu un bon ami YouTubeur spécialisé dans la randonnée longue distance qui a eu besoin d’un agent pour gérer ses collaborations. Il devait trouver du budget pour un gros projet et il n’avait pas le temps de s’en occuper.

Ayant depuis plusieurs années cette envie de créer une agence de marketing d’influence, je lui propose d’être son agent, ce qu’il accepte avec plaisir. 

Cette première expérience en tant qu’agent a été très enrichissante: On est pote et j’ai toujours eu à coeur de travailler avec des gens que j’apprécie, je suis créateur de contenu dans le même domaine que lui donc je connais déjà toutes les marques du domaine et je sais ce qu’implique le travail de produire des vidéos. Mon travail était de défendre ses intérêts tout en faisant en sorte que les sponsors soient contents des livrables.

Quelques mois plus tard, par le bouche à oreille, d’autres influenceurs connus dans le monde de l’outdoor me demandent d’être leur agent. Faute de temps et de ressources, j’accepte 3 autres profils mais je me dois de refuser les autres, au risque de faire du mauvais travail.

CREATION DE DIGITHELP : AGENCE DE MARKETING DIGITALE

Après 10 ans de création de contenu, plus d’un an à m’occuper à temps partiel du marketing d’influence d’une entreprise et plus d’un an à être également l’agent d’autres influenceurs, j’ai pu acquérir une vision à 360° du marché et des différents acteurs.

J’ai rencontré en 2023 Sébastien, une personne très compétente avec une belle éthique de travail comme j’aime. Sébastien travaillait en tant que salarié et freelance dans le marketing digital où il était spécialisé dans le SEA (Search Engine Advertising), créations de sites et mise en place de stratégies digitales globales. Nous avions tous les deux l’envie de créer une agence et après quelques mois de discussions, nous décidons de nous associer et créer une nouvelle société.

Le 1er février 2024, l’agence de marketing digital Digithelp ouvre. Nos ambitions avec cette agence sont grandes. Après quelques mois d’ouvertures nous avons déjà recruté et nous avons pour mission de faire grandir nos clients en utilisant les bons leviers du digital.

Nos 4 pôles sont : 

  • DigitHelp ADS : gestion de campagnes publicitaires Google ads & Social ads)
  • DigitHelp WEB : Création de sites
  • DigitHelp SOCIAL : Gestion des réseaux sociaux & Création de contenu
  • DigitHelp INFLUENCE : Gestion des campagnes d’influence et de talents
  • Autres services : Mise en place de votre stratégie digitale complète, capsules de formations, prospection linkedin, actions d’automations

Si vous connaissez des entreprises qui ont besoin de nos services, n’hésitez pas à les orienter vers nous 😉

AUJOURD’HUI

J’attaque ma 25e année, et j’écris ces dernières lignes le 3 mai 2024 avec beaucoup de gratitude en regardant derrière moi. Il s’en est passé des choses depuis ma naissance difficile et mes premières années coincées à l’hôpital.

Je suis tellement heureux et reconnaissant envers toutes les personnes qui m’ont permis de devenir qui je suis aujourd’hui. A mes parents et mes frères qui ont forgé ma personnalité, ma chérie qui est formidable, mes ami(e)s qui me font rire tous les jours, mes associés qui me permettent d’aller toujours de l’avant, mon activité de pompier qui m’impose une rigueur et une remise en question permanente. Sans oublier les plus de 120 000 personnes qui me suivent sur YouTube, commentent et me soutiennent dans mon travail et qui rendent toute cette belle aventure possible. 

La santé est au rendez-vous et j’ai la chance de vivre aujourd’hui une vie formidable où je suis libre de travailler d’où je veux, quand je veux, avec qui je veux. Mon objectif premier d’être libre est atteint, et je suis plus que jamais motivé pour apporter le plus de valeur au monde, à mon échelle.

Mes journées sont elles aussi, plus que jamais remplies. 

Je divise mon temps entre : 

  • ma vie sociale et privée, 
  • la gestion et le développement de l’agence DigitHelp avec mon associé Sébastien,
  • une activité immobilière de revalorisation avec mon associé mathieu, 
  • la rénovation de mon corps de ferme,
  • ma propre société de création de contenu dans les domaines du bricolage et de la randonnée
  • mon activité de sapeur pompier volontaire dans un centre pro avec une forte activité opérationnelle (+11 000 interventions en 2023)

Le rythme est intense et je me régale plus que jamais. Ceux qui me connaissent savent que je peux être extrême sur certains aspects. De par mon expérience personnelle et professionnelle, j’ai la lucidité de savoir que notre heure peut arriver à n’importe quel moment. Je profite de chaque instant. Je vois chaque seconde comme une opportunité de profiter de la vie, d’aider mon prochain ou encore d’avancer vers nos objectifs.

J’espère que la lecture de mon histoire vous permettra d’en savoir plus sur moi. Que vous comprendrez pourquoi je fais tout cela. Et peut-être pour certains que cela vous donnera des idées ou encore la volonté de poursuivre vos rêves. 

Le reste de l’aventure les amis, nous allons la créer ensemble.

Assis dans le jardin du Luxembourg en train d’écrire ces dernières lignes, vendredi 3 mai 2024